Le bailleur de la résidence étudiante ne voudrait rien entendre. (Pixabay / StockSnap)
Un étudiant qui s'était installé en décembre dernier une résidence étudiante de Bordeaux a finalement dû la quitter cinq jours après. La faute à une invasion de blattes et de cafards contre laquelle le bailleur ne pourrait rien faire.
Souhaitant prendre son indépendance, un étudiant de 18 ans avait décidé de s'installer dans la résidence « Les Belles Années » à Bordeaux, en décembre 2021. Mais, comme l'a rapporté Actu Bordeaux dimanche 20 février, il avait dû quitter son appartement à peine cinq jours après son installation. La cause ? Une invasion de blattes et de cafards.
« J’étais arrivé dans l’appartement depuis moins de dix heures et j’avais déjà relevé une dizaine de cafards » a-t-il expliqué à nos confrères. Il avait alors écrit à son bailleur qui lui avait rapidement envoyé une entreprise de dératisation. Cette dernière avait préconisé un traitement intégral du logement, précisant qu'il faudrait attendre au moins un mois et demi « pour pouvoir voir les premiers résultats » .
De nombreux logements déjà traités
Bien qu'il ait fait appel à un huissier pour l'état des lieux, le Girondin n'avait rien remarqué. « Mais c’était normal pour l’expert, mon entrée a été faite en plein jour, avec les volets ouverts, et apparemment les cafards fuient la lumière » . Ce que conteste le bailleur. Pour sa défense, ce dernier a expliqué avoir déjà traité plusieurs logements de la résidence. Mais, selon lui, avec la VMC, les nuisibles ont pu se déplacer dans d'autres appartements.
En attendant, le jeune étudiant a cherché à trouver un arrangement avec son bailleur. Mais celui-ci a expliqué qu'il n'avait aucune solution et que « vivre avec des cafards n’est pas agréable, mais c’est faisable » , précisent nos confrères.
Aucune indemnisation
Le service juridique de l'assurance du jeune homme lui avait alors rappelé qu'il se devait de remettre un logement décent, c'est-à-dire exempt de toute infestation de nuisibles. Ce à quoi le bailleur a répondu que les exigences de l'étudiant étaient trop hautes, qu'il fallait « juste laisser le traitement agir » et « qu'aucune indemnisation ne serait faite » .
7 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer